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Bienvenue! Ici on parle surtout de bouffe, de style, de la vie à la maison... J'espère que vous vous plairez!

Des trucs si vous voulez bouger plus en 2019

Des trucs si vous voulez bouger plus en 2019

Récemment, une lectrice m’a demandé de lui donner mes trucs sur comment l’entrainement physique était arrivé dans ma vie et comment ça m’aidait au niveau de ma santé mentale. (J’ai déjà parlé de mon anxiété dans le podcast de La Cuisine de Jean-Philippe et dans cet article aussi).

Je lui ai répondu mais en écrivant mon courriel je me disait que peut-être d’autres personnes pourraient bénéficier de ceci? Voici donc ce que je conseillerais à celles et ceux qui ont besoin d’un peu de motivation pour bouger plus -et en particulier pour se sentir mieux.

Partir d’ou vous êtes

Je trouve ça très drôle qu’on me demande des conseils sur l’exercice… À moi? C’est-à-dire la personne la moins sportive et athlétique au monde? 🤣 Quand j’étais enfant et ado, non seulement je ne faisais aucun sport, mais je détestais ça pour mourir. Pendant des années ma mère nous faisait faire du ski tous les hivers et c’était LA PIRE TORTURE imaginable dans ma vie. (Aujourd’hui je la remercie bien sûr).

Quand j'allais à l'école, j'étais tellement pathétique en éducation physique, ça n'a pas de bon sens. Du niveau qu’aucun que mes profs n’avait jamais vu ça, pour vrai. Au cégep, il a fallu que je fasse 7 cours d'éduc pour en passer 4 -j'aimerais beaucoup que ce soit une blague, mais non!

Ce n’est que vers la mi-vingtaine que j'ai réalisé qu'il fallait que je me parle et que je me force, par contre. Que le but n’était pas de changer mes intérêts ou ma personnalité, mais simplement de BOUGER un peu.

Ça me fait drôle de constater que maintenant qu’on est rendus dans la quarantaine, beaucoup des personnes que je connais depuis l’enfance et qui excellaient dans les sports quand nous étions jeunes sont devenues très sédentaires, avec tout ce que cela peut supposer. Tandis que moi (!?!) j’ai réussi tant bien que mal à me garder en forme? #NOWAY

Tout ce que je veux dire, c’est que vous n’avez pas besoin d’être bons. De savoir ce que vous faites. D’être musclés. D’être déjà en shape. Ni même de tripper sur le sport. Il faut juste bouger un peu, c’est tout. Pas besoin de se poser trop de questions.

Et il ne faut surtout pas partir en fou! Mais juste faire des petits pas en attendant d’être capable d’en faire de plus grands. Essayer de commencer trop fort, c’est la meilleure recette possible pour arrêter très vite. C’est la tortue qui gagne la course, vous souvenez-vous? Pas le lièvre. (Je suis tellement la tortue!)

Depuis près de 20 ans maintenant, à part quelques périodes d'arrêt (entre autres quand j'étais enceinte et avec des jeunes bébés) j'ai toujours continué, même si ça pouvait vouloir dire différentes choses à différents moments (aller au gym, faire des étirements, faire de l'elliptique chez nous, faire du yoga, courir “plus relax” ou courir plus intense quand je préparais un demi-marathon, etc.)


La bienveillance

Je pense qu’il faut d'abord et surtout être patient et indulgent envers soi-même. Ça veut dire accepter que certains jours on file moins, ça ne nous tente pas, on performe moins, on n'arrive pas toujours tout de suite à des résultats incroyables, etc. Accepter que ça fait partie de la game, c'est une des choses les plus importantes pour se sentir mieux.

Je dis ça parce que je dois souvent essayer de faire taire la petite voix TRÈS négative dans ma tête. Quand j’écoute cette petite voix-là, rien ne va. Je me dégoûte moi-même et j’ai honte de mon peu de capacités physiques malgré tous mes efforts, je me décourage, j’ai des idées noires.

Quand je passe par-dessus et que je pratique la bienveillance envers moi-même, ça va mieux. Je mets les choses en perspective, j’apprécie mon corps pour ce qu’il est et me permet d’accomplir, je ne fais pas de cas d’un mauvais entraînement ou d’un performance qui semble être un retour en arrière.


Ne pas se comparer

Les résultats ne sont pas super importants, ni la "performance" : je ne cours toujours pas très vite et je ne suis toujours pas très forte, mais ce n'est pas grave. J'ai progressé petit peu par petit peu sur le long terme et c'est ça qui est important. Il ne faut pas se comparer aux autres mais juste à soi-même.

Si vous rencontrez quelqu’un qui est super en forme et plus avancé dans votre sport, dites-vous qu’il n’est simplement pas au même endroit dans son parcours! Cette personne a aussi déjà été au début. Avant de courir des marathons, la plupart des gens ont déjà couru 1,2 km en devant s’arrêter pour marcher plusieurs fois. N’oubliez pas ça!

L’autre raison pourquoi il ne faut pas se comparer, c’est que la nature est profondément injuste. Certaines personnes sont naturellement beaucoup plus athlétiques que d’autres et on ne peut rien y changer. Elles vont toujours mieux réussir que “nous” et ce n’est pas grave! En course en tout cas, les femmes qui gagnent les épreuves auxquelles j’ai participé ont une physionomie complètement différente de la mienne : beaucoup de tonus et de flexibilité, des muscles longs et développés, un taux de gras très bas, souvent 20 livres de moins que moi pour la même taille. On s’en fout! On peut s’amuser sur le même terrain de jeu quand même!

La constance

La seule chose qui compte, c'est la constance. À travers le temps, c'est ça qui fait une différence et qui aide à prendre des bonnes habitudes. Et la constance ne se mesure pas sur une semaine ou un mois, mais sur... des années! La seule chose qui compte, c’est de continuer à le faire.

Vous avez aussi sans doute des gens dans vos réseaux sociaux qui annoncent en grande pompe leur remise en forme, leurs défis toujours plus fous, leurs performances et leurs réussites impressionnantes… C’est drôle mais avec les années je constate qu’ils ont presque tous fini par lâcher, parce qu’ils se sont blessés ou écoeurés.

Voici un secret : si vous cherchez de l’inspiration pour la mise en forme, tournez-vous plutôt vers les gens qui font leur petit bonhomme de chemin, sans le crier sur les toits, au quotidien. Ce sont souvent eux qui persévèrent au fil des années et ont des habitudes dont on peut profiter. Que ce soit de se lever tous les matins à 5 heures pour s’entraîner, de bouger plus la fin de semaine, de bouger durant leur heure de diner, de ne pas se permettre de regarder la télé si leur exercice n’est pas fait, d’intégrer l’activité physique à leur vie d’une manière ou d’une autre (se rendre au travail en transport actif, etc.)…

Pour que ça finisse par devenir une habitude acquise, c’est toujours possible d’utiliser la bonne vieille technique du “fake it until you make it”! Faire comme si ça nous tentait, ne pas se donner le choix, ne pas se poser de questions. Et tout à coup un jour ça vient tout seul. Il faut juste ne pas lâcher avant que ce jour-là arrive.


Trouver n’importe quel moyen de le faire jour après jour

Les gens ont souvent surtout besoin de trucs concrets pour se motiver à le faire… Mais je n’en n’ai pas tant que ça.

Honnêtement, ce n'est pas un gros combat pour moi de le faire, probablement parce qu'en plus de mon anxiété j'ai un petit côté TOC qui fait que mon anxiété augmente quand je ne fais pas ce qui est sur ma liste.

Donc tant que je mets quelque chose sur ma liste (mentale, ou réelle), je le fais, parce que ça fait baisser mon anxiété!

Ça peut justement aider de le mettre à l'horaire : dans son agenda, dans son téléphone, etc. De le prévoir et de prendre du temps. C’est comme autre chose, il faut le placer à quelque part dans la semaine, c’est tout!

Personnellement ce qui me motive quand je cours, c'est que j'écoute des podcasts que j'aime beaucoup. Ça fait une grosse différence, parce que ça me donner réellement hâte d’y aller pour connaître la suite ou entendre le nouvel épisode!

À un moment donné, il faut juste décider de le faire, tsé! J’ai déjà entendu la fille derrière le blogue Cours toutoune dire quelque chose qui m’avait beaucoup fait rire : “C’est pas une expédition sur le Mont Everest non plus là! C’est juste une petite demi-heure d’exercice.”

S’écouter… mais pas trop

Ça arrive souvent que ça ne me tente pas, particulièrement l’hiver! Je n’ai rien de spécial, je n’adore pas ça, m’entraîner! Mais je sais que je vais me sentir mieux après et que j’en ai besoin, donc je me force.

Rarement, je "m'écoute" et je ne m’entraine pas. Profondément en nous, je pense qu’on le sait quand le corps a vraiment besoin d'un break (genre quand j'ai une nuit d'insomnie très intense). Mais je sais aussi qu'il ne faut pas TROP que je m'écoute. Guys, le corps est très bien fait et il n’a pas besoin de breaks tant que ça. 😉 La clé est juste de trouver l’équilibre entre la flexibilité et la rigidité? Parce que c’est un engagement que j’ai pris envers moi-même et ultimement il faut que je le tienne.

Donc 95 % du temps je le fais quand même et je donne ce que j'ai à ce moment-là, sans m'en demander trop. Je me donne le droit de faire des compromis avec moi-même : je saute l’échauffement, je cours moins longtemps, j’échange l’entraînement du jour pour un qui est moins difficile un peu. Mais je le fais. Et je ne le regrette JAMAIS, alors je regrette souvent quand je n’y vais pas.


La bonne manière de bouger

Ce qui est super important, c’est de trouver la manière de bouger qui VOUS convient. La course ce n'est pas pour tout le monde, mais c'est parfait pour moi. Certaines personnes ont besoin de suivre des cours ou que l'entraînement soit une activité sociale, mais moi c'est le contraire.

Bref, il y a de tout pour tout le monde et il faut juste trouver ce qui marche dans la vie de chacun. Et c’est moins une question de choisir un sport ou un entrainement en particulier, mais de trouver quelque chose dont les caractéristiques spécifiques vous conviennent :

  • activité plus musculaire, plus cardio, plus reliée à la flexibilité

  • à la maison ou au gym

  • à l’intérieur ou en plein air

  • en équipe, en groupe, à deux ou seul

  • à horaire fixe ou à horaire flexible

  • avec de la musique ou un autre élément qui donne un peu moins l’impression que c’est du sport et un peu plus du fun…

    C'est certain que tout le monde peut y trouver son compte! Essayer plein de choses avant de décider ce qu’on aime, ça se peut… Et on peut varier aussi. C’est même recommandé. J’aime beaucoup plus courir maintenant que je cours moins et que je fais aussi autre chose (du HIIT mais aussi occasionnellement d’autres sports comme du hiking, du patin, du ski, du yoga, etc.)


L’impact sur la santé mentale

Pour ma santé mentale, l’exercice c'est tout simplement primordial. Je dirais que c'est la raison principale pour laquelle j'ai réussi à éviter la médication jusqu'à présent (ça pourrait changer, je le sais). C’est maintenant impossible de considérer ma vie sans ça. (Et encore une fois je reviens au début et je trouve ça CAPOTÉ de m’entendre dire ça)!

Ça m'aide à mieux dormir et à me sentir moins mal en général, à avoir une meilleure attitude dans la vie aussi. Ça calme la petite voix négative la plupart du temps. Ça me donne de l’énergie, au lieu de m’en prendre. Et ce, même quand j’ai mal dormi, c’est assez spécial mais très réel comme effet!

Ce que l’exercice permet, simple de même, c’est de libérer des endorphines et de rééquilibrer à la fois le corps et l’esprit.

Le voir par étapes

Ça peu sembler probablement très gros quand on n’est pas habitué, mais dans mon cas il faut que je bouge presque tous les jours. C'est pour ça que j'essaie de m'entrainer 6 fois par semaine (mais depuis quelques mois c'est plus 5, la 6e j'arrive rarement à la faire), au moins 30 minutes, idéalement plus autour de 45. Ça n'a pas besoin d'être super intense!

C'est évident que je ne conseille à personne de commencer à 6/fois semaine, ça va paraître insurmontable! Mais l'idée c'est plus de commencer 2, 3 jours semaine si possible, et d'arriver éventuellement à plus (mais tsé, ça peut être après plusieurs années).

L’idée principale, c'est de comprendre et de réaliser qu'on fait doucement un changement de vie, pour... la vie justement. Que ce n’est pas un “coup à donner,” ou quelque chose de temporaire… Mais plutôt une nouvelle routine de toujours. Dans cette optique-là, les résultats des entrainement individuels deviennent beaucoup moins importants! C’est vraiment plus dans la tête que le changement s’opère, en fait.

Rouler électrique... 5 mois plus tard

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Muffins coco, dattes et... chou-fleur (chuttt! 🤫)

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